Occurences de l'expression

Pris

pour DUFRESNY, Charles

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LA JOUEUSE (1699)

Oh vraiment oui, je l'ai apprise tout d'un coup. (Acte 1, scène 5, JACINTE)
Surprise d'un amour naissant, v.2 (Acte 1, scène 5, JACINTE)
Surprise d'un amour naissant, v.6 (Acte 1, scène 5, JACINTE)
Je suis perdue : c'est un billet que j'ai pris à Jacinte, rendez-le moi, Madame. (Acte 3, scène 2, FROSINE)
Le bon lait que vous avez pris là. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
C'est Madame Orgon, qui a mis ce diamant en gage chez la défunte, et je devine où elle l'a pris. (Acte 4, scène 5, LISETTE)
N'avez-vous pris que le diamant ? (Acte 4, scène 13, LISETTE)
Quelle surprise est la mienne ! (Acte 5, scène 3, DORANTE)
Ce sont des bonnes fiches pourtant, il ne faut qu'un clin d'oeil pour l'enrichir, elle est aux prises contre un joueur respectable, et fort estimé dans Paris, c'est un gros boeuf, mais un gros boeuf riche, et bête à l'avenant, il joue tant qu'il a de l'argent, et il a de l'argent tant qu'il veut, il joue pour se faire des amis, par galanterie ; il oublie les cartes des femmes, et il paye les hommes deux fois pour éviter les querelles. (Acte 5, scène 5, LE-CHEVALIER)

LA NOCE INTERROMPUE (1699)

Le voici : je l'avais pris pour le faire ressouder par notre maréchal. (Acte 1, scène 5, ADRIEN)
L'impatience m'a pris : mais on ne peut nous surprendre, j'ai fermé les portes. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
Dis-moi, Adrien, l'aimable Nanette a-t-elle compris mes billets ? (Acte 1, scène 9, DORANTE)
On a compris vos billets, j'ai parlé, on m'a écouté, on m'a répondu, et si je ne vois pas grande espérance pour vous. (Acte 1, scène 9, ADRIEN)

LES MAL-ASSORTIS (1693)

J'ai, entre autre, une jeune plante nommée Isabelle, où j'ai pris soin de greffer la sagesse la plus à l'épreuve. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
Ma beauté l'a surpris, il faut lui donner le temps de se reconnaître. (Acte 1, scène 5, LA-FILLE)
Et si c'est un argent que j'ai pris sur mon compte. v.118 (Acte 2, scène 1, LA-COQUETTE)
Qui semblez mépriser l'aiguillon qui vous pique, v.126 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
Je l'épousai, pour mieux découvrir la vérité, mais sitôt que nous fûmes mariés, je pris la poste, et je fis un voyage de six mois. (Acte 2, scène 3, LE-JARDINIER)
Écoutez, la faute de votre femme est une faute d'ignorance, car si elle avait su calculer, comme vous, les jours et les mois, elle aurait si bien pris ses mesures, que vous ne vouS seriez aperçu de rien, et il ne faut pas déshonorer une femme, parce qu'elle ne sait pas l'arithmétique. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)

LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉ (1715)

Favorise par là le parti que j'ai pris. v.6 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
Mais ici j'ai de plus un grade que j'ai pris v.30 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
Se peut-il qu'ayant pris tant d'empire sur elle, v.36 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
Il me méprise. v.73 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
Que j'ai pris aujourd'hui cette parure-là. v.134 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Mais quand la dupe est prise, affectez tout sans crainte ; v.144 (Acte 1, scène 3, LA VEUVE)
Et l'art est pris par lui pour la belle nature. v.147 (Acte 1, scène 3, LA VEUVE)
Vous m'avez bien appris, me parlant de ces mines, v.151 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Ah ! Vous m'avez bien surprise. v.295 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Ça Lisette, voici le parti que j'ai pris : v.313 (Acte 1, scène 9, ARGAN)
Qu'ai-je entendu ! J'en suis muette de surprise. v.327 (Acte 1, scène 10, LA VEUVE)
C'est la surprise. v.430 (Acte 2, scène 3, LA VEUVE)
Qu'à mes yeux un mépris, un dédain le rebute. v.468 (Acte 2, scène 5, LE BARON)
Que dit-elle ? Ah, quelle est ma surprise ! v.475 (Acte 2, scène 5, LA VEUVE)
Oui, méprisons Lisette. v.513 (Acte 2, scène 5, ARGAN)
Par mépris... j'ai banni toute animosité ; v.527 (Acte 2, scène 6, ARGAN)
Non, non, et contre vous j'ai repris du courage. v.582 (Acte 2, scène 7, LISETTE)
Prise par les deux mains, la perfide au besoin v.714 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
Ce maraud vous méprise. v.787 (Acte 1, scène 3, GIRARD)
Vous me méprisez. v.808 (Acte 1, scène 5, ARGAN)
Mais elle ne doit pas m'attirer vos mépris. v.809 (Acte 1, scène 5, ARGAN)

LE DÃ‰PART DES COMÃ‰DIENS (1694)

Hé bien, quel parti avez-vous pris, monsieur Léandre ? (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)

LE CHEVALIER JOUEUR (1697)

Car vous ne vous rencontrerez jamais ensemble, et vous serez levée tous les jours avant qu'il revienne se coucher ; avec un homme réglé vous mèneriez une vie unie, ennuyeuse et languissante ; la vie d'un joueur est bien plus diversifiée ; diversité dans l'humeur; vous le verrez enragé, bourru dans l'adversité, brutal et méprisant dans la prospérité : diversité dans votre ménage ; abondance, disette, tantôt en carrosse, tantôt à pied ; quitter le premier appartement pour loger au quatrième étage : diversité dans les emmeublements ; aujourd'hui le velours, demain la serge, et après-demain les quatre murailles : la diversité réjouit les femmes. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
Je ne plaisante jamais sur l'amour ; malepeste ce n'est pas un jeu, et j'ai pris mon sérieux pour dire à ma maîtresse que vous étiez sérieusement amoureux d'elle. (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
Elle a pris la chose parfaitement bien. (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
C'est un écumeur de réjouissances, qui a la face longue d'une toise ; dès que je le vois ma carte est prise. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
... Diogène parlant du mépris des richesses, disait : (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
AUTRE sur le mépris de la mort. (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
Parlez de vous, Madame ; pour moi je n'ai point la force de cacher ma passion sous de grands motifs, j'ai pris le parti d'avouer mon amour, et d'agir comme si je n'en avais point. (Acte 2, scène 8, DORANTE)
Je ne connais guère la vôtre, du moins, faire ce qui me déplaît le plus, mépriser mes volontés, violer vos serments... (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
Je vais employer l'après-midi à disposer de mes affaires selon la résolution que j'ai prise. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
Il a pris la banque de la bassette pour se faire des amis : par politesse il oublie les cartes des Dames, et il paye les hommes deux fois pour éviter les querelles. (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
Ma résolution est prise, et pour ne pas m'exposer davantage à le voir, je vais passer trois mois à la campagne. (Acte 5, scène 1, ANGÉLIQUE)
Je n'y arriverai pas sitôt que vous, du moins ; vous avez pris les devants. (Acte 5, scène 2, ANGÉLIQUE)
Oui, Madame, je viens de gagner jusqu'à m'en lasser ; j'ai fait sept mains complètes avec des cartes de reprise, réjouissances, doubles, triples, rien ne tenait devant moi, Madame : la ronde était de douze coupeurs, je prend couleur au seize de couche et de belle, à partie forcée, Madame, je suis laissé d'abord à carte simple, ma main vient, je fais le provençale, on coupe, je donne, ma droite est portée au chandelier, écoutez ceci, Madame... (Acte 5, scène 5, LE CHEVALIER)
On sait le mépris que j'ai pour les hommes, et je n'en connais point de si méprisables que vous. (Acte 5, scène 5, LA COMTESSE)
Vous voyez l'insolence, j'allais payer cette créature-là, si elle avait pris le parti de la douceur ; et je la payerai dans peu, seulement pour dégager votre parole. (Acte 5, scène 8, LE CHEVALIER)
Depuis un quart_d_heure de prospérité, ressource méprisée ! (Acte 5, scène 9, FRONTIN)
Mépris, fourberie, mensonge. (Acte 5, scène 3, ANGÉLIQUE)

LE NÃ‰GLIGENT (1692)

Monsieur, je suis surpris que vous ayez fait une comédie en prose, puisque vous avez tant de facilité à faire des vers. (Acte 1, scène 3, ORONTE)
Le vôtre, par exemple, est plus Théâtral ; si vous vouliez accepter trente pistoles pour feindre d'être amoureux de Bélise, afin de s'emparer de son esprit, et de ménager son consentement en faveur d'un jeune homme que j'ai pris en ma protection ; vous joueriez ainsi un des premiers personnages de votre comédie. (Acte 1, scène 5, FANCHON)
Oui, vous dites que vous méprisez la beauté ; mais cependant ?... (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Je n'en suis pas surpris, Madame. (Acte 2, scène 10, LE-POÈTE)
Vous avez pris depuis huit jours chez quatre marchands différents, vingt pièces de velours pour un carrosse que vous avez fait doubler de maroquin. (Acte 2, scène 14, L-INTENDANT)
Monsieur, n'avez-vous rien appris de votre procès ? (Acte 3, scène 11, FANCHON)
Mais enfin, ne t'a-t-il rien appris ? (Acte 3, scène 4, FANCHON)

L'ESPRIT DE CONTRADICTION (1700)

Je ne le souhaite ni ne le crains ; je n'ai fait là-dessus que de simples réflexions, fur lesquelles je n'ai pris aucun parti, les raisons pour et contre me paraissent à peu près égales ; c'est ce qui a suspendu mon choix jusqu'à présent. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Quand je vous parle de la plus violente passion qui fut jamais, vous m'écoutez avec une tranquillité, une indolence incompréhensible : car enfin on témoigne aux gens ou de la reconnaissance ou du mépris, ou de la pitié, ou de la colère. (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
Je prends le parti à du mépris et du silence. (Acte 1, scène 23, VALÈRE)
Pour faire consentir ma mère à ce que je souhaitais, il a fallu laisser aussi mon père dans l'erreur, il a agi naturellement ; et quand j'ai vu qu'ils étaient tous pour Monsieur Thibaudois, j'en ai fait avertir ma mère, afin qu'elle fût contre ; un billet inconnu l'a instruite du complot, c'est ce billet qui a excité sa contradiction, voyant tout le monde contre vous, elle a pris votre parti, pour contredire tout le monde, et veut vous contraindre à m'épouser, pour vous contredire aussi. (Acte 1, scène 27, ANGÉLIQUE)

LA RÉCONCILIATION NORMANDE (1719)

Que vois-je ! Quel bonheur ! L'agréable surprise ! v.83 (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Elle n'a point appris au couvent les grands rôles. v.116 (Acte 1, scène 3, NÉRINE)
Mais l'énigme pour moi, c'est le tour qu'ils ont pris, v.281 (Acte 1, scène 7, PYRANTE)
J'ai pris du postillon la haridelle usée, v.340 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
La Marquise aurait pris quelque dissipateur ; v.399 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
À les raccommoder j'ai bien pris de la peine. v.581 (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
C'est qu'à Madame un mal de gorge a pris. v.639 (Acte 2, scène 8, NÉRINE)
La luette, la langue, elle a tout entrepris : v.640 (Acte 2, scène 8, N?RINE)
Elle l'aura surpris. v.706 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Peste de la surprise ! v.706 (Acte 3, scène 2, NÉRINE)
Je les méprise au point... v.744 (Acte 3, scène 4, DORANTE)
J'y pris garde. v.749 (Acte 3, scène 4, LA MARQUISE)
Je crains quelque surprise. v.929 (Acte 3, scène 9, FALAISE)
Quel tour a pris ton maître en trompant soeur et frère ? v.966 (Acte 3, scène 11, NÉRINE)
Pris en flagrant délit, m'avouant infidèle, v.1088 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
J'avouerai ma surprise, v.1099 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
Je ne suis que surpris, et non pas furieux, v.1101 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
Voyons si tout à l'heure il a bien pris le change, v.1176 (Acte 4, scène 5, LE CHEVALIER)
Mais de peur de surprise, v.1308 (Acte 5, scène 2, NÉRINE)
Vous avez pris enfin l'expédient unique, v.1391 (Acte 5, scène 7, PYRANTE)
Moi, j'ai pris mon parti, Dorante a pris le sien. v.1490 (Acte 5, scène 11, LE CHEVALIER)
Va venger en plaidant votre amour méprisé. v.1497 (Acte 5, scène 12, FALAISE)

LE JALOUX HONTEUX (1708)

Tu m'as surpris, en m'apprenant qu'il est jaloux ; car il n'en a pas la réputation. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ARGAN)
Mon mari était derrière ; je m'étais démasquée brusquement ; mon mari se démasquant aussi, Damis fut fort surpris, et nous demeurâmes tous trois immobiles. (Acte 1, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
Sur ce récit je juge d'abord que la surprise de Damis est fort équivoque. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Il pouvait être surpris de vous voir, où il avait cru voir Lucie ; il pouvait être surpris aussi de trouver votre mari si proche de vous. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
C'est que quand je vous ai vu lui parler, il m'a pris un... car ma jalousie à moi, c'est comme une migraine... (Acte 1, scène 9, THIBAUT)
Tenez, imaginez-vous, quand il est avec moi, et qu'il me prend la main, je n'y prends pas garde seulement : mais quand vous me l'avez prise hier, je l'ai retirée au plus vite ; car j'étais si troublée, que je ne savais pourquoi. (Acte 2, scène 4, HORTENCE)
J'ai pris plaisir à vous voir, sur cet article seul, une curiosité excessive, retenue par la crainte de paraître trop curieuse. (Acte 2, scène 6, LE PRÉSIDENT)
Rarement : mais en cas de surprise, où cacher un galant ? (Acte 2, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
J'ai donc pris, comme vous me dîtes l'autre fois, la petite chienne de Madame, qui est accoutumée à aboyer ; quand elle sens quelqu'un de dehors, dans le Château ; et avec la petite chienne sous mon bras, j'ai fait la chasse partout, pour trouver le gîte, comme vous m'avez appris. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
Non, Monsieur, je ne suis point son écho, et je vais vous parler avec une liberté qu'elle n'aurait pas prise assurément. (Acte 3, scène 3, LUCIE)
Hier au matin, drès que Madame a été du haut en bas du lit, elle a pris ses pantoufles, et pis al a commencé par aller vouar à son miroir, comment a se portait ; après elle s'est mise à tourné, viré, ouvrir tous ses tiroirs, et pis les reframer, ravoindre trois fois la même chose, et pis la resserrer ; Hortence, me faut-ci ; Hortence me faut ça, va-t-en me quérir ci, et pis ne bouge : donne-moi ça ; et pi, je n'en veux pu : tantia que n'y a rien à vous dire là-dessus ; car c'est comme si al n'avait rien fait pendant tras heures. (Acte 3, scène 5, HORTENCE)
Tenez, Hortence, allez sans faire semblant de rien, porter ce Billet à Monsieur le Président, et dites que vous l'avez trouvé à terre ; car Mademoiselle Lucie vous gronderait, si elle savait que vous l'avez pris dans son tiroir. (Acte 3, scène 7, FRONTIN)
Tu lisais ce papier ; mais je parie que tu n'as rien compris à ce que tu as lu. (Acte 4, scène 3, LE PRÉSIDENT)
Quels mots as-tu compris, par exemple ? (Acte 4, scène 3, LE PRÉSIDENT)
Mais je crains pis encore ; c'est le ridicule, ce ridicule qui fait mépriser jusqu'aux vertueux, ce ridicule qui avilit plus un homme, que tous les vices. (Acte 4, scène 5, LE PRÉSIDENT)
Je serai donc l'objet du mépris et de la risée ? (Acte 4, scène 5, LE PR?SIDENT)
Sans doute le rendez-vous est pris pour Rennes... (Acte 4, scène 5, LE PR?SIDENT)
Je lui ai dit qu'elle avait pris là-dessus, un travers ridicule. (Acte 4, scène 8, LE PRÉSIDENT)
Elle n'a pas pu prendre mal une méprise si visible. (Acte 4, scène 8, DAMIS)
J'ai vu, j'ai compris, je sais que vous aimez Lucie, vous me l'avez dit ; mais elle n'écoute rien. (Acte 4, scène 8, LE PRÉSIDENT)
Il ne serait plus temps demain, que je prisse des mesures. (Acte 4, scène 8, DAMIS)
Me suis-je mépris ? (Acte 5, scène 7, DAMIS)
Cette surprise charmante a si fort saisi mon âme, que je ne puis exprimer... (Acte 5, scène 8, DAMIS)
J'ai pris l'écharpe de Madame, pour éprouver Damis ; c'est moi qu'il aime, vous n'en pouvez douter. (Acte 5, scène 9, LUCIE)

LES ADIEUX DES OFFICIERS (1693)

Et qu'on ne se lasse jamais de vous entendre parler : et j'ai appris d'un historien moderne, que vous écrivez des billets plus doux, plus persuasifs, et plus touchants que ceux de Voiture. (Acte 1, scène 5, VÉNUS)
Il n'y a point de Plutus pour vous : c'est moi qui ai pris sa figure pour vous éprouver, coquette fieffée. (Acte 1, scène 6, VULCAIN)
Parce qu'il me surpris sans voile et sans cornette, v.229 (Acte 1, scène 8, DIANE)
Et pour l'avoir surprise à sa toilette, v.235 (Acte 1, scène 8, MOMUS)

LE MARIAGE FAIT ET ROMPU (1721)

Je la surpris après dans un cruel état ; v.62 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
Elle est vindicative, injuste, méprisante, v.147 (Acte 1, scène 4, LA-TANTE)
Que j'ai bien fait d'avoir pris parfois de faux noms ! v.350 (Acte 1, scène 12, LA PRÉSIDENTE)
L'entreprise est hardie, elle me fait trembler. v.394 (Acte 2, scène 1, VALÈRE)
Que j'ai prisé par jeu, pour révirer votre hommé. v.548 (Acte 2, scène 1, GLACIGNAC)
Ou c'est me mépriser ; car au premier venu v.757 (Acte 3, scène 2, LA PRÉSIDENTE)
Aucun de ceux, qu'a pris jadis la Présidente. v.819 (Acte 3, scène 3, DAMIS)

LE FAUX INSTINCT (1707)

Vous rencontrer ici, Mademoiselle à huit lieues de Paris, quelle surprise est la mienne ! (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
N'êtes-vous point venu ici-exprès pour être surpris de l'y trouver. (Acte 1, scène 2, TOINETTE)
J'ai pris une chaise de poste pour venir attendre ici ma tante qui vient avec eux ; en les attendant, Mademoiselle, je m'étais enfoncé dans ce bois solitaire pour y rêver en liberté, tout occupé d'une passion la plus tendre, la plus vive... mais, Mademoiselle, je m'aperçois que mon récit vous ennuie. (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
Un sot qui a pris l'argent. (Acte 2, scène 13, LE VIEILLARD)
Ah Toinette je suis désolée de toutes les manières, voilà mon oncle entêté d'une jalousie si violente, qu'il veut absolument se séparer d'avec sa femme, elle est outrée de désespoir, elle appris mes intérêts avec tant de générosité, que je suis touchée de son malheur, autant qu'elle même, mon oncle est un homme à ne revenir jamais de ses soupçons, ah ma pauvre Toinette il ne reviendra jamais, non plus que de la haine qu'il a conçue contre Valère. (Acte 3, scène 11, ANGÉLIQUE)

LE FAUX SINCÈRE (1731)

Il me l'a trop promis. Ne crains point de surprise. v.211 (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
Mais avec la Marquise ayant pris un beau nom, v.358 (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
Si l'oubli méprisant que donne l'opulence, v.417 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
J'ai compris tout d'abord cette finesse extrême, v.557 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
Mon esprit surpris va de pensée en pensée. v.690 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANT)
Je suis bien plus surpris, madame, quand je vois... v.691 (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
L'un et l'autre est surpris d'un amour imprévu. v.703 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANT)
Jamais sur ses discours il ne donne de prise, v.763 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
Vous de votre côté sans surprise agissez. v.769 (Acte 3, scène 2, LE-CHEVALIER)
Peut-on trop mépriser, trop haïr un coeur double. v.843 (Acte 3, scène 3, ANGÉLIQUE)
Vous n'êtes pas, je crois, moins confus que surpris. v.846 (Acte 3, scène 3, LA MARQUISE)
Ce que l'on attend point cause de la surprise ; v.847 (Acte 3, scène 3, LE-CHEVALIER)
Qu'on n'est jamais surpris, c'est-à-dire troublé, v.849 (Acte 3, scène 3, LE CHEVALIER)
Quand vous-même, surpris de ce second Valère, v.1108 (Acte 4, scène 1, LAURETTE)
Avez pris du soupçon ? v.1109 (Acte 4, scène 1, LAURETTE)
Qu'il n'est point Chevalier, qu'il a pris un faux nom. v.1122 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Tu méprises le bien, c'est ce qu'il a connu. v.1170 (Acte 4, scène 2, MARIANE)
Vous avez, pour changer, bien mal pris votre dame. v.1189 (Acte 4, scène 3, LAURETTE)
Ces termes ne se sont jamais pris à la lettre, v.1239 (Acte 4, scène 6, LE-CHEVALIER)
Et tous termes sont vrais quand ils sont vraiment pris. v.1242 (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
Pour commencer, apprends qu'Angélique surprise v.1387 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
Sec, méprisant... v.1448 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
Madame, il est trop vrai, pour vous il la méprise. v.1457 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
Il soutiendrait que c'est elle qui le méprise. v.1466 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
Ni ce noble mépris pour l'or ; car cette amante v.1469 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
Pour ce noble mépris que tu veux m'imputer, v.1471 (Acte 5, scène 2, LE-CHEVALIER)
Me donner pour les biens un mépris héroïque ! v.1473 (Acte 5, scène 2, ANGÉLIQUE)
Mais un juste mépris le guérit sans retour. v.1556 (Acte 5, scène 5, LA MARQUISE)
Ma surprise est grande. v.1573 (Acte 5, scène 7, LAURETTE)
Qu'il a pris un faux nom. v.1666 (Acte 5, scène 10, MONSIEUR-FRANCHARD)
Elle a pris le dessus alors sur ma franchise, v.1701 (Acte 5, scène 10, LE-CHEVALIER)
Mais sans réflexion, et comme par surprise. v.1702 (Acte 5, scène 10, LE CHEVALIER)
Vous avez faussement pris le nom de Valère, v.1706 (Acte 5, scène 10, MONSIEUR-FRANCHARD)

LE FAUX HONNÃŠTE HOMME (1703)

Que vous êtes heureuse, ma nièce, de vous trouver justement d'inclination à mépriser le monde n'ayant pas de bien pour vous y établir ! (Acte 1, scène 2, LA-VEUVE)
Il y a si longtemps que nous nous exhortions l'une l'autre à mépriser les établissements mondains. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
Tu sais que j'ai pris mon parti là-dessus il y a longtemps. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Nos résolutions sont prises, n'en parlons plus. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Je te l'ai avoué cent fois, je n'ai pris le parti de la retraite que par raison ; mais après tout en faut-il tant pour quitter Paris ? (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
En débarquant à Marseille, j'appris que mon ami s'y mourait, j'y cours, je trouve le mourant investi de quelques amis de voyage, de quelques héritiers, et autres corsaires qui vont en course, sur ceux qui meurent sans enfants ; il a tout donné à un ami, me dit-on, cela me mit en colère. (Acte 1, scène 4, LE-CAPITAINE)
Mes malheurs passés m'ont appris à supporter celui-ci. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Vous supposez donc que cette aimable personne, n'a pour moi que de l'indifférence et du mépris ? (Acte 1, scène 8, VALÈRE)
Voilà-t-il pas encore à cette Marquise de céans, dès qu'il a vu qu'elle allait se ruiner, il a pris toutes ses affaires pour les profiter ; depuis qu'il s'en mêle, son bien a redoublé au double. (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
Le mal n'est pas à décacheter les lettres des autres, car je l'ai vu faire à mon maître, je le pris une fois sur le fait, mais il m'apprit qu'il avait la bonne intention ; la bonne intention est permise. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
Je n'ai que trop compris les bontés que vous avez pour moi ; et ce sont ces bontés qui m'ont déterminé promptement à épouser cette veuve. (Acte 2, scène 9, ARISTE)
Quelle surprise est la mienne ! (Acte 2, scène 14, ARISTE)
Vous êtes vraiment surpris pour le coup ; je sais vos secrets, on m'a dit que vous voulez l'épouser. (Acte 2, scène 14, LE-CAPITAINE)
Respirons un moment ; après avoir pris des mesures si justes, nous serions bien malheureux, s'il allait deviner qu'il pourrait épouser à présent la Veuve sans rien risquer : mais l'espérance de la Marquise l'amusera, pendant que... (Acte 3, scène 7, FROSINE)
Je ne puis plus tenir contre ses mépris, je suis outré de colère contre elle, aidez-moi à me venger. (Acte 3, scène 11, LE-CAPITAINE)

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LE DÉDIT (1719)

C'est par-là que je vois qu'elles m'ont méprisée. v.33 (Acte 1, scène 1, ISABELLE)
La prude méprisante avec ses airs hautains v.35 (Acte 1, scène 1, ISABELLE)
J'ai pris pour me cacher tous les soins nécessaires, v.130 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
J'ai pris d'abord un nom... nom à demi connu, v.167 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
La prison des désirs, des vivants le cercueil. v.248 (Acte 1, scène 6, FRONTIN)
Sur l'argent que j'ai pris, elle va s'irriter : v.339 (Acte 1, scène 9, ARAMINTE)
Que j'ai pris cet argent. v.366 (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
J'ai pris le mien aussi. v.371 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)

LA MALADE SANS MALADIE (1699)

Assez doucement : elle a dormi d'abord huit ou neuf heures tout d'un somme, après quoi son insomnie lui a repris. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
C'est midi qui sonne, et tu n'as encore rien pris d'aujourd'hui. (Acte 1, scène 5, LUCINDE)
Voici ce que j'ai compris : nous venons ici pour ménager une tante et une nièce ; cette nièce-ci hériterait naturellement du défunt ; mais sa tante en hérite par le testament que vous avez manigancé, et dont vous êtes nanti : enfin en le supprimant, ou en le produisant, vous faites hériter ou la tante ou la nièce. (Acte 2, scène 3, LAVALÉE)
J'ai fait mon possible pour vous ménager un entretien avec elle ; mais il n'y a pas d'apparence pour aujourd'hui, car elle se porte très mal : il lui a pris une si grande faiblesse qu'elle ne peut ni remuer ni parler. (Acte 2, scène 4, LUCINDE)
Vous me voyez, Madame, dans une surprise qui m'a rendu immobile. (Acte 2, scène 5, FAUSSINVILLLE)
Notre visionnaire a senti la chaleur qu'elle a prise pour une inflammation de poitrine, on l'a menacé de la fièvre, la peur lui a donné le frisson, elle s'est emmitouflée dans son maillot d'hermine, et s'est retranchée là contre les vents coulis : mais l'amour est plus subtil que les vents coulis, elle a soupiré à votre intention. (Acte 3, scène 4, LISETTE)
J'ai compris qu'il voudrait bien se joindre à l'une de vous pour plaider l'autre, c'est ce que je veux empêcher en vous accommodant. (Acte 3, scène 5, VALÈRE)
Parlez mieux d'une aimable enfant qui se vient jeter entre mes bras ; je l'ai prise sous ma protection. (Acte 4, scène 4, FAUSSINVILLLE)
Je suis bien aise de vous tenir là tous deux ensemble, pour me débarrasser au plus vite la tête d'une dernière résolution, que j'avais prise dès tantôt ; car je me doutais bien que j'étais confisquée : je vous dirai donc que ma tendresse pour Monsieur, est toute fondée sur l'estime ; je ne l'épousais que pour l'enrichir, et l'attacher à moi ; mais je puis vous enrichir tous deux, et vous attacher à moi, en vous mariant ensemble. (Acte 5, scène 3, LA-MALADE)
Non, non Monsieur, je veux prouver à ma tante le mépris que j'ai pour vous, et la tendresse que j'ai pour elle ; et afin que vous ne puissiez jamais la chicaner en mon nom, je lui cède tous mes droits sur la succession nouvelle ; oui ma tante, je veux bien dépendre entièrement de vos bontés, puisque Lucinde n'en empêchera plus l'effet. (Acte 5, scène 9, ANGÉLIQUE)

LE DOUBLE VEUVAGE (1699)

Je vous dis que pour faciliter votre mariage avec Thérèse, Madame_la_Comtesse qui vous protège tous deux, a fait jouer mille ressorts pour certifier à ma Maîtresse, que votre Oncle est mort ; elle est si sûre d'être veuve, qu'elle a pris le deuil dès hier... (Acte 2, scène 1, FROSINE)
Ma gaîté, ma gaîté ; je conclus moi, moi, que ma gaîté vous doit prouver ma tendresse ; et voici comme je raisonne, car vous m'avez appris à faire des raisonnements ; vous savez avec quelle frayeur j'ai toujours envisagé le mariage, parce qu'il est triste, je crains donc le mariage naturellement, je vois qu'on me veut marier avec vous, et je n'en suis pas plus chagrine. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
Madame, depuis ce temps-là je n'ai pris aucune nourriture. (Acte 2, scène 11, LA VEUVE)
C'est de quoi j'ai voulu vous avertir en ami ; mais avant que d'entrer en matière là-dessus, il est essentiel que vous évitiez Madame_la_Comtesse, jusqu'à ce que nous ayons pris quelques mesures avec Thérèse ; mais cachez-vous vite au fond de cet appartement, pendant que j'irai avertir Thérèse. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
Une prise de ces cendres-là, vous guérira de vos scrupules. (Acte 3, scène 14, FROSINE)
Et vous, Madame, vous avez bien compris, que l'argent qu'on vous demandait, c'était pour marier votre nièce en basse Normandie ; comme vous n'avez rien voulu donner, Madame le Comtesse fait ces deux mariages à ses dépens. (Acte 3, scène 6, LA SUIVANTE)
La reprise est d'un goût v.117 (Acte 3, scène 6, GUSMAND)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 18 textes (soit une présence dans 0,95 % des textes) dans lesquels il y a 204 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 11,33 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Total
1	LA JOUEUSE	1	0	2	2	2	7
2	LA JOUEUSE	2	0	0	0	0	2
3	LA NOCE INTERROMPUE	4	0	0	0	0	4
4	LES MAL-ASSORTIS	2	2	0	0	0	4
5	LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉ	15	6	0	0	0	21
6	LE D?PART DES COM?DIENS	1	0	0	0	0	1
7	LE CHEVALIER JOUEUR	0	7	0	3	7	17
8	LE N?GLIGENT	2	3	2	0	0	7
9	L'ESPRIT DE CONTRADICTION	4	0	0	0	0	4
10	LA RÉCONCILIATION NORMANDE	4	4	6	4	4	22
11	LE JALOUX HONTEUX	5	4	3	9	3	24
12	LES ADIEUX DES OFFICIERS	2	0	0	0	0	2
13	LES ADIEUX DES OFFICIERS	2	0	0	0	0	2
14	LE MARIAGE FAIT ET ROMPU	3	2	2	0	0	7
15	LE FAUX INSTINCT	3	1	1	0	0	5
16	LE FAUX SINCÈRE	2	5	6	8	12	33
17	LE FAUX HONN?TE HOMME	9	4	2	0	0	15
18	LE DÉDIT	8	0	0	0	0	8
19	LA MALADE SANS MALADIE	2	3	2	1	2	10
20	LE DOUBLE VEUVAGE	0	3	3	0	0	6
21	LES MAL-ASSORTIS	0	2	0	0	0	2
22	LE DOUBLE VEUVAGE	0	0	1	0	0	1
	Total	71	46	30	27	30	204